Les technologies du numérique ont été d’une grande aide cette année en pleine pandémie. Chacun pouvait de chez soi accéder au monde entier via le web.
De nombreux outils furent mis à disposition tels que les sites de web conference Zoom ou Google Meet pour suivre des webinars (réunions, présentations de produits, formations “e-learning”). Les sites de e-commerce se sont également développés pour permettre à toutes et à tous d’acheter à distance, offrant solutions desktop mais aussi mobiles, facilement accessibles et utilisables (développement de l’Expérience Utilisateur / UX).
Mais dans cet élan global, un problème majeur demeure, celui de la barrière de la langue car tous ces sites ne sont pas forcément disponibles dans toutes les langues souhaitées. N’oublions pas qu’en 2020, plus de 70% des internautes ne sont pas anglophones…
Traducteurs automatiques : la solution ?
Pour s’y retrouver, les utilisateurs ont souvent recours aux outils de traduction automatique en ligne tels que Google Translate ou encore DeepL.
Il faut reconnaître que ces derniers se sont énormément développés au cours des dernières années utilisant des algorithmes de recherches de plus en plus complexes. Néanmoins, des imperfections nombreuses demeurent dans ces traductions. Il faut toujours réajuster les textes après traduction automatique pour les rendre cohérents. Dans un cadre professionnel, il est essentiel de “retoucher” ces traductions, afin de préserver l’image de sa société. Utiliser les textes comme tels pourrait et peut souvent avoir des conséquences désastreuses sur la vie des entreprises. Faire donc très attention aux outils de traduction automatique.
Algorithmes imparfaits
Pourquoi en est-on toujours là ? Ceci est dû au fait que la plupart des algorithmes utilisés ne sont pas capables de comprendre les nuances de langue tels que les jargons professionnels, les mots d’argot, les pointes d’humour car ils ne peuvent pas cerner les différences culturelles. Pour l’expression “il y a trois jours“ qui signifie dans certaines régions notamment d’Afrique de l’Ouest, “il y a belle lurette [que je ne t’ai pas vu(e)]“, l’outil Deepl, propose pour l’anglais “three days ago“ au lieu de “long time no see“. Les exemples sont évidemment très nombreux.
Avoir recours à un traducteur automatique peut dépanner, dans un cadre informel il faut le reconnaître mais à éviter “comme la peste” en entreprise, s’il vous plaît.
A l’inverse, utilisez les services de traducteurs professionnels (ou agences de traduction), travaillant dans leur langue maternelle et ayant une compréhension du sujet pour obtenir des résultats optimaux et préserver votre image de marque.
Equipe Ya-Hub Translations. 12 septembre 2020.